Le menu du midi au Centre de la petite enfance Andrew Fleck varie considérablement. On peut y servir un véritable festin éthiopien avec ragoût de poulet (doro wat) et pain plat au levain ou alors, un plat plus simple comme le macaroni aux fromages.
Le cuisinier de la garderie, Rory Magill, aime bien que les aliments soient intéressants et nourrissants. Cuisinier autodidacte et musicien, doté d’une formation en aménagement urbain, Rory a mis les pieds pour la première fois dans la cuisine d’une garderie à Toronto, il y a de cela vingt ans. Il remplaçait une éducatrice et « un jour, comme la cuisinière avait quitté, j’ai pénétré dans la cuisine afin de préparer le repas du midi et ça m’a vraiment plu ».
Après avoir fait de la suppléance dans les cuisines de diverses garderies pendant un an, Rory a décroché un poste à temps plein à la garderie en milieu de travail d’Hydro Ontario. Lorsqu’il a déménagé à Ottawa avec sa famille, il a été embauché par le Centre de la petite enfance Andrew Fleck.
Rory est responsable de planifier les menus, de préparer les repas, de surveiller les allergies alimentaires et de prendre les mesures qui s’imposent le cas échéant (dernièrement, il a éliminé les œufs de sa cuisine parce qu’un enfant y est allergique). Et c’est lui qui place les commandes de tous les aliments et des fournitures et équipements afférents à la cuisine.
La garderie sert un petit déjeuner complet aux enfants, un dîner chaud et une collation en après-midi. « Nous recevons beaucoup de familles à faible revenu et, pour certains enfants, le seul petit déjeuner qu’ils auront, c’est ici », dit-il.
À l’instar de sa musique (Rory joue de la batterie), ses plats sont improvisés. Il cherche à aider les enfants à acquérir de bonnes habitudes alimentaires qu’ils pourront conserver toute la vie. Selon lui, la plupart des enfants de la garderie sont ouverts à manger une variété de mets.
« J’aime vraiment faire la cuisine et ce travail me plaît beaucoup. Il est rare que j’entre au travail et que j’aie à faire quelque chose qui me déplaise ». Une exception toutefois : « Le creux la journée vient après le dîner quand je dois passer un temps fou à l’évier rempli de vaisselle ».
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