Pour Karen Wright, travailler en garderie « l’empêche de vieillir ».
« Chaque journée, quand tu entres travailler, tu sens l’énergie. Je ne peux penser à aucun autre travail capable de générer autant d’énergie et de changer d’une minute à l’autre, quotidiennement »
Karen est éducatrice spécialisée. Elle travaille auprès d’enfants à besoins particuliers, surtout auprès d’enfants d’âge scolaire. Elle consacre presque la moitié de sa journée au groupe d’âge scolaire.
Quand le personnel de la garderie identifie un problème chez un enfant, Karen l’observe et fait de la recherche sur le sujet. Si elle croit qu’une évaluation en bonne et due forme est requise, elle communique avec le Progress Centre for Early Intervention. Tout au long du processus, elle travaille avec les parents de l’enfant.
De plus, Karen coordonne le camp estival du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP), un camp qui offre des heures de garde flexibles. Le service s’adresse principalement aux enfants âgés de six à douze ans et les membres du STTP ont la priorité, mais on y accueille aussi les enfants de la collectivité.
Karen travaille à la Garderie North End depuis 1984. Elle a commencé à y faire de la suppléance l’été après sa deuxième année en Études de l’enfance et de la jeunesse à l’Université Mount Saint Vincent. La garderie lui a offert un poste permanent et elle y est depuis. Au fil des années, elle a obtenu son baccalauréat en Études de l’enfance et de la jeunesse et elle a aussi suivi d’autres formations reliées à son travail.
Elle dit préférer travailler auprès d’enfants d’âge scolaire parce que les journées sont tellement variées. « Les enfants sont à l’âge où ils apprennent à faire de l’humour et ce développement sur le plan du langage et du sens de l’humour me plaît. Et puis, à cet âge-là, les enfants parlent beaucoup et sont très physiques ».
Le côté le plus exigeant de son travail : « Être de bonne humeur et pleine d’entrain en arrivant au boulot chaque jour. Impossible d’arriver au travail en pensant à autre chose mais, néanmoins, j’aime profondément ce que je fais ».
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